C'est un peu comme si ce jour là était de trop. Le dernier jour d'une longue semaine qui s'achevait. Je me réjouissais d'avance de voir le week-end arriver. Pouvoir câliner et dorloter mes amours que je ne vois vraiment pas assez la semaine ... surtout celle-ci ...
Et puis ces maux de tête oppressants qui débutent dans la voiture brutalement vendredi à 7h00, je pense à des migraines même si j'en ai jamais eu, et je pense surtout pouvoir vite les maitriser avec les antalgiques habituels, mais rien n'y fait. Ces douleurs présentes depuis maintenant plusieurs heures m'obligent à reprendre mon souffle plus souvent que prévu et ne cessent de s'accroître encore et encore ... jusqu'au soir. Une douleur inexplicable, intense, infernale et sans fin.
La route du retour est un vrai calvaire et je ne sais toujours pas où j'ai pu trouvé la force de conduire 30 bornes pour rentrer à la maison. J'appelle mon mari pour le prévenir, je n'ai alors qu'une hâte : Dormir ! Je m'empresse de rejoindre mon lit car je suis persuadée que la fatigue y est pour quelque chose ...
Mais la douleur est trop intense. Je suis incapable de dormir. . Il est 3H08 du matin sur le reveil, je me mets à hurler de douleur, comme ça, d'un coup ... Ce cri que je n'ai jamais poussé et que je retenais depuis des heures, je ne peux maintenant plus le retenir ... "Mais qu'est ce qu'il se passe dans ma tête ? "
C'est maintenant la peur et la stupeur qui s'emparent de tous ... et moi la première. Je ne tiens plus debout, mais je n'ai pas envie de reveiller les enfants pour pouvoir voir un médecin en urgence. D'un coup de tête totalement irrationnel, je prends ma voiture malgré ces douleurs qui me paralysent, et j'arrive jusqu'aux urgences en titubant.
Les douleurs restent ingérables malgré les perfusions ... Dans l'attente, j'imagine le pire ... seule. Les médecins s'affolent autour de moi ..." Qu'est ce qu'il se passe ?". Et puis le scanner cérébral d'urgence nous éclairent enfin avec la ponction lombaire : Il y a un souci à la base du crâne au niveau des sinus profonds, et une infection qui se reveille petit à petit ... Il faut la maitriser rapidement ... Les médecins commencent à imaginer ma douleur à ce moment là, et des antalgiques plus puissants que l'on me donne me soulagent quelques minutes ... J'obtiens alors ce répit dimanche 31 octobre... , et j'arrive enfin à m'endormir paisiblement sur le brancard .... j'ai vraiment cru que j'allais finir par mourir de douleur ...
C'est maintenant l'heure des soins. Et cela va prendre du temps. Peut-être même une opération chirurgicale sera necessaire pour éviter la récidive. Aujourd'hui je reprends des forces et arrive à nouveau à me lever, marcher 13 jours après. C'est une petite victoire.
La vie reprends le dessus, et les priorités ne sont plus les même dans maintenant ... Le pire est derrière moi. Je vais bien ! De mieux en mieux même...
J'ai eu si peur de ne plus les revoir ... mes rayons de soleil... ceux qui illuminent ma vie chaque jour et la rende si belle <3 Hugo - Léa - Laurent <3 comme je vous aime ...
Oh ma pauvre, tu as été très forte !
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